Un sourire, une joie...

Aujourd’hui, j’ai reçu un cadeau que je n’attendais pas particulièrement. Un ami de longue date, qui habituellement ne m’envoyait que très peu de SMS, m’a pourtant envoyé un message qui m’a fait bondir de joie : sa femme vient d’accoucher d’un petit bout de choux !

Cela m’a fait plaisir non seulement parce qu’une naissance était annoncée, mais surtout parce qu’il s’agissait d’un ami que je connais depuis presque 15 ans ! J’aurais pu ranger cela dans les petits bonheurs quotidiens, car après tout, un texto, c’est un rien quotidien. Mais une naissance méritait bien la place d’honneur !

Ce midi, il faisait beau et j’ai retrouvé une amie pour déjeuner ensemble au soleil. Ce n’est pas exceptionnel, mais c’est la première fois de l’année que je mange en extérieur, qui plus est avec un beau soleil et un ciel plus bleu que certain jour d’été. De plus, c’était un véritable plaisir de manger en si agréable compagnie.

Ce partage peut être ici vu comme une triche car j’ai combiné deux bonheurs en un, mais ils sont indissociables et je ne pouvais me résoudre à les partager séparément. 

Ce soir, alors que je commençais à manger, j’ai entendu frapper à ma porte. J’ai stoppé mon diner pour ouvrir la porte. C’était ma voisine qui semblait embarrassée. Avec un sourire, je lui fis comprendre que j’étais à sa disposition, et elle me demanda sans détour un coup de main pour aider sa petite fille à comprendre une notion de mathématique. J’ai dis oui sans hésité et j’ai laissé là mon assiette pour aller dans le monde des chiffres. Après avoir galéré pendant une demie heure, je reçu plusieurs mercis et quelque pomme.

Maigre récompense me diraient certaines mauvaises langues… Mais j’ai reçu ces pommes et ce merci avec plaisir. Je fus d’ailleurs encore plus heureux d’avoir laissé refroidir mon repas lorsque je vis le visage soulagé de mes voisins en voyant que leur petite fille avait comprit sa leçon.

Alors que je m’agaçais contre la connexion internet défaillante, je fini par baisser les bras et je me rendis alors chez mon voisin pour lui exprimer mon mécontentement. Qu’il soit la cause de la faille ou non, ça fait toujours du bien de gueuler un bon coup ! Mais en ouvrant la porte, il me surpris tellement par son air jovial que j’en oubliais mon tracas. Il m’offrit une bière bien fraiche, nous avons discuter pendant une heure et je suis finalement rentré chez moi le sourire aux lèvres, et le code de la box de mon voisin.

Lorsque je rallumai mon ordinateur je pris alors conscience qu’au final, je n’avais pas vraiment besoin d’internet ce soir. Aussi, j'attrapai un bouquin, amusé par la situation, et m'endormi en lisant. 

Il y a deux ans, lors d’un rassemblement de jeune, un cri de guerre avait été choisi. Lorsqu’une personne criait le début du slogan, la foule devait continuer.  

Aujourd’hui, alors que je rentrais chez moi, sur mon vélo, j’ai entendu derrière moi, une voix vociférer un début de phrase qui me paraissait familier : c'était la phrase du rassemblement ! Par un réflexe je n’ai put m’empêcher de répondre en me retournant. Impossible de voir qui avait crier et je ne sais pas qui m’a offert ce cri. Mais je l’ai reçu comme un cadeau, un moyen de me souvenir encore à ce jour que j’ai vécu un rassemblement extraordinaire, deux ans auparavant. 

Bienvenue sur le site de la joie et de la bonne humeur !

De la même manière que certains publient leur "vie de merde", j'ai décidé de mettre en valeur mes "vie heureuse". Tout ça peut vous paraitre un peu niaiseux, naïf, etc. Mais j'en ai rien a foutre ! 

Pourquoi ne pas chercher à mettre en avant ces petits rien quotidien qui font notre bonheur chaque jour ? 

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Le principe est simple : mettre chaque jour (dans la mesure du possible) une joie que j'ai vécu, ou que l'on m'a raconté afin de prouver au monde qu'il existe dans ce monde des gens heureux qui savent apprécier la vie à chaque minute qui passe. 

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Comme dirait Philippe Delerm : "Bonheur : un mot fragile, évanescent, léger, surtout"